Leprojet de rĂ©forme du droit des contrats et des obligations vise Ă  moderniser une partie d’un droit qui date de 1804 et Ă  adapter le droit français Ă  l’évolution du droit international et du droit europĂ©en des contrats dans lesquels il s’insĂšre. Il vise aussi Ă  le rendre plus attractif Ă  l’extĂ©rieur dans un contexte de forte concurrence entre droits nationaux. Au plan DROITDES CONTRATS TD 6 ET 7 : L’OBJET ET LA CAUSE DU CONTRAT I. Commentaire d’article. Le projet d’ordonnance portant rĂ©forme au droit des contrats, du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral et de la preuve des obligations s’inspire des travaux antĂ©rieurs de la Chancellerie et de ceux dirigĂ©s par les professeurs Catala et TerrĂ©. Tableronde organisĂ©e dans le cadre du cycle : RĂ©forme du droit des contrats et droits spĂ©ciaux par l’Institut d’Etudes judiciaires de Lyon LarĂ©forme du droit du contrat, du rĂ©gime des obligations et de la preuve des obligations par l’ordonnance n° 2016-131 du 10 fĂ©vrier 2016 constitue la plus importante opĂ©ration de rĂ©novation du Code civil depuis 1804. Elle porte sur environ 350 articles du code et a pour objet les matiĂšres qui sous-tendent toute activitĂ© Ă©conomique. Exercice: Dissertation : La loi du 1er juillet 2010 portant rĂ©forme du crĂ©dit Ă  la consommation et la protection du consentement Intro : L’échange des consentements suffit, dans une approche consensualiste Ă  la formation du contrat. Mais il ne suffit pas que le consentement existe pour qu’il y est contrat encore faut-il que ce contrat est une certaine qualitĂ©. En effet ce dernier LarĂ©forme du droit des contrats a eu lieu avec l’ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016. Il s’agissait d’un changement dans la rĂ©glementation du droit des contrats dans le but de moderniser notre droit Lacause objective et l’équilibre du contrat « Cause Ă  l'origine, cause toujours ! »1 Cet adage juridique familier expose d'une part l'existence de la cause comme l'une des conditions Ă  la validitĂ© du contrat dans le droit positif français mais aussi sa nature facultative une fois lors de l'exĂ©cution du contrat. Avec l'objet, lhe consentement et la capacitĂ©, la cause et l'un des Issuedu droit romain, la cause s’est progressivement imposĂ©e en droit des contrats jusqu’à bĂ©nĂ©ïŹcier d’un rayonnement majeur voire disproportionnĂ©, avant de dis- paraĂźtre avec la DissertationLe mouvement de subjectivisation de la cause IgnorĂ©e des PECL (Principes du droit europĂ©ens des contrats) comme des systĂšmes juridiques Ă©trangers, qui empruntent d'autres voies pour remplir les mĂȘmes fonctions,la cause constitue une piĂšce essentielle du droit français des obligations.Elle a donnĂ© lieu au cours du XIXe et de la premiĂšre moitiĂ© du XX e Ă  de grands LarĂ©forme du droit des contrats et la disparition de la cause IntĂ©rĂȘt du sujet DĂ©montrer le fait que la rĂ©forme du droit des contrats, mĂȘme si elle n'a pas consacrĂ© 906rEj. À la diffĂ©rence de l’ancien article 1108 du Code civil, l’article 1128 ne vise plus la cause comme condition de validitĂ© du contrat. Aussi, cela suggĂšre-t-il que cette condition aurait Ă©tĂ© abandonnĂ©e par le lĂ©gislateur. Toutefois, lĂ  encore, une analyse approfondie des dispositions nouvelles rĂ©vĂšle le contraire. Si la cause disparaĂźt formellement de la liste des conditions de validitĂ© du contrat, elle rĂ©apparaĂźt sous le vocable de contenu et de but du contrat, de sorte que les exigences posĂ©es par l’ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 sont sensiblement les mĂȘmes que celles Ă©dictĂ©es initialement. Il ressort, en effet, de la combinaison des nouveaux articles 1162 et 1169 du Code civil que pour ĂȘtre valide le contrat doit ne pas dĂ©roger Ă  l’ordre public [
] par son but» prĂ©voir au moment de sa formation la contrepartie convenue au profit de celui qui s’engage» laquelle contrepartie ne doit pas ĂȘtre illusoire ou dĂ©risoire » La cause n’a donc pas tout Ă  fait disparu du Code civil. Le lĂ©gislateur s’y rĂ©fĂšre sous des termes diffĂ©rents le but et la contrepartie. ==> La notion de cause L’ancien article 1108 du Code civil subordonnait donc la validitĂ© du contrat Ă  l’existence d’ une cause licite dans l’obligation ». L’article 1131 prĂ©cisait que l’obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet. » Ainsi, ressort-il de ces articles que pour que le contrat soit valable, cela supposait qu’il comporte une cause conforme aux exigences lĂ©gales non seulement la cause devait exister, mais encore elle devait ĂȘtre licite. Encore fallait-il, nĂ©anmoins, que l’on s’entende sur la notion de cause Ă  quoi correspondait cette fameuse cause » qui a dĂ©sormais disparu du Code civil, Ă  tout le moins dans son appellation ? ==> La cause finale Tout d’abord, il peut ĂȘtre observĂ© que la cause anciennement visĂ©e par le Code civil n’était autre que la cause finale, soit le but visĂ© par celui qui s’engage, par opposition Ă  la cause efficiente. La cause efficiente La cause efficiente est entendue comme celle qui possĂšde en soi la force nĂ©cessaire pour produire un effet rĂ©el Il s’agit autrement dit, de la cause gĂ©nĂ©ratrice, soit de celle qui est Ă  l’origine d’un Ă©vĂ©nement. Cette conception de la cause se retrouve en droit de la responsabilitĂ©, oĂč l’on subordonne le droit Ă  rĂ©paration de la victime Ă  l’établissement d’un lien de causalitĂ© entre la faute et le dommage On parle alors de cause du dommage ou de fait dommageable La cause finale La cause finale est le but que les parties poursuivent en contractant, soit la raison pour laquelle elles s’engagent. Ainsi, le vendeur d’un bien vend pour obtenir le paiement d’un prix et l’acheteur paie afin d’obtenir la dĂ©livrance de la chose Ces deux raisons pour lesquelles le vendeur et l’acheteur s’engagent le paiement du prix et la dĂ©livrance de la chose constituent ce que l’on appelle la cause de l’obligation, que l’on oppose classiquement Ă  la cause du contrat ==> Cause de l’obligation / Cause du contrat Initialement, les rĂ©dacteurs du Code civil avaient une conception pour le moins Ă©troite de la notion de cause. Cette derniĂšre n’était, en effet, entendue que comme la contrepartie de l’obligation de celui qui s’engage. Aussi, dans un premier temps, ils ne souhaitaient pas que l’on puisse contrĂŽler la validitĂ© de la cause en considĂ©ration des mobiles qui ont animĂ© les contractants, ces mobiles devant leur rester propres, sans possibilitĂ© pour le juge d’en apprĂ©cier la moralitĂ©. Aussi, afin de contrĂŽler l’exigence de cause formulĂ©e aux anciens articles 1131 et 1133 du Code civil, la jurisprudence ne prenait en compte que les raisons immĂ©diates qui avaient conduit les parties Ă  contracter, soit ce que l’on appelle la cause de l’obligation, par opposition Ă  la cause du contrat La cause de l’obligation Elle reprĂ©sente pour les contractants les motifs les plus proches qui ont animĂ© les parties au contrat, soit plus exactement la contrepartie pour laquelle ils se sont engagĂ©s La cause de l’obligation est Ă©galement de qualifiĂ©e de cause objective, en ce sens qu’elle est la mĂȘme pour chaque type de contrat. Exemples Dans le contrat de vente, le vendeur s’engage pour obtenir le paiement du prix et l’acheteur pour la dĂ©livrance de la chose Dans le contrat de bail, le bailleur s’engage pour obtenir le paiement du loyer et le preneur pour la jouissance de la chose louĂ©e La cause du contrat Elle reprĂ©sente les mobiles plus lointains qui ont dĂ©terminĂ© l’une ou l’autre partie Ă  contracter La cause du contrat est Ă©galement qualifiĂ©e de cause subjective, dans la mesure oĂč elle varie d’un contrat Ă  l’autre Exemples Les raisons qui conduisent un vendeur Ă  cĂ©der sa maison ne sont pas nĂ©cessairement les mĂȘmes que son prĂ©dĂ©cesseur Les raisons qui animent un chasseur Ă  acquĂ©rir un fusil ne sont pas les mĂȘmes que les motifs d’une personne qui envisagent de commettre un meurtre La Cour de cassation a parfaitement mis en exergue cette distinction entre la cause de l’obligation et la cause du contrat, notamment dans un arrĂȘt du 12 juillet 1989. Dans cette dĂ©cision elle y affirme que si la cause de l’obligation de l’acheteur rĂ©side bien dans le transfert de propriĂ©tĂ© et dans la livraison de la chose vendue, en revanche la cause du contrat de vente consiste dans le mobile dĂ©terminant, c’est-Ă -dire celui en l’absence duquel l’acquĂ©reur ne se serait pas engagĂ© » Cass. 1Ăšre civ. 12 juill. 1989 Rapidement la question s’est posĂ©e de savoir s’il fallait tenir compte de l’une et l’autre conception pour contrĂŽler l’exigence de cause convenait-il de ne contrĂŽler que la cause proche, celle commune Ă  tous les contrats la cause objective ou de contrĂŽler Ă©galement la cause lointaine, soit les raisons plus Ă©loignĂ©es qui ont dĂ©terminĂ© le consentement des parties la cause subjective ? AprĂšs de nombreuses hĂ©sitations, il est apparu nĂ©cessaire d’admettre les deux conceptions de la cause, ne serait-ce que parce que prise dans sa conception objective, la cause ne permettait pas de remplir la fonction qui lui Ă©tait pourtant assignĂ©e Ă  l’article 1133 du Code civil le contrĂŽle de la moralitĂ© des conventions PremiĂšre Ă©tape le rĂšgne de la cause de l’obligation Comme Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, pour contrĂŽler la licĂ©itĂ© de la cause, la jurisprudence ne prenait initialement en compte que les motifs les plus proches qui avaient conduit les parties Ă  contracter. Autrement dit, pour que le contrat soit annulĂ© pour cause illicite, il fallait que la contrepartie pour laquelle l’une des parties s’était engagĂ©e soit immorale. En retenant une conception abstraite de la cause, cela revenait cependant Ă  confĂ©rer une fonction Ă  la cause qui faisait double emploi avec celle attribuĂ©e classiquement Ă  l’objet. Dans la mesure, en effet, oĂč la cause de l’obligation d’une partie n’est autre que l’objet de l’obligation de l’autre, en analysant la licĂ©itĂ© de l’objet de l’obligation on analyse simultanĂ©ment la licĂ©itĂ© de la cause de l’obligation. Certes, le contrĂŽle de licĂ©itĂ© de la cause conservait une certaine utilitĂ©, en ce qu’il permettait de faire annuler un contrat dans son entier lorsqu’une seule des obligations de l’acte avait un objet illicite. Cependant, cela ne permettait pas un contrĂŽle plus approfondi que celui opĂ©rer par l’entremise de l’objet. Exemples Si l’on prend le cas de figure d’une vente immobiliĂšre Le vendeur a l’obligation d’assurer le transfert de la propriĂ©tĂ© de l’immeuble L’acheteur a l’obligation de payer le prix de vente de l’immeuble En l’espĂšce, l’objet de l’obligation de chacune des parties est parfaitement licite Il en va de mĂȘme pour la cause, si l’on ne s’intĂ©resse qu’aux mobiles les plus proches qui ont animĂ© les parties la contrepartie pour laquelle elles se sont engagĂ©es, soit le paiement du prix pour le vendeur, la dĂ©livrance de l’immeuble pour l’acheteur. Quid dĂ©sormais si l’on s’attache aux raisons plus lointaines qui ont conduit les parties Ă  contracter. Il s’avĂšre, en effet, que l’acheteur a acquis l’immeuble, objet du contrat de vente, en vue d’y abriter un trafic international de stupĂ©fiants. Manifestement, un contrĂŽle de la licĂ©itĂ© de la cause de l’obligation sera inopĂ©rant en l’espĂšce pour faire annuler le contrat, dans la mesure oĂč l’on ne peut prendre en considĂ©ration que les raisons les plus proches qui ont animĂ© les contractants, soit la contrepartie immĂ©diate de leur engagement. Aussi, un vĂ©ritable contrĂŽle de licĂ©itĂ© et de moralitĂ© du contrat supposerait que l’on s’autorise Ă  prendre en considĂ©ration les motifs plus lointains des parties, soit la volontĂ© notamment de l’une d’elles d’enfreindre une rĂšgle d’ordre public et de porter atteinte aux bonnes mƓurs. Admettre la prise en compte de tels motifs, reviendrait, en somme, Ă  s’intĂ©resser Ă  la cause subjective, dite autrement cause du contrat. Seconde Ă©tape la prise en compte de la cause du contrat Prise dans sa conception abstraite, la cause ne permettait donc pas de remplir la fonction qui lui Ă©tait assignĂ©e Ă  l’article 1133 du Code civil le contrĂŽle de la moralitĂ© des conventions. Pour mĂ©moire, cette disposition prĂ©voit que la cause est illicite, quand elle est prohibĂ©e par la loi, quand elle est contraire aux bonnes mƓurs ou Ă  l’ordre public.» Aussi, la jurisprudence a-t-elle cherchĂ© Ă  surmonter l’inconvĂ©nient propre Ă  la prise en compte des seuls motifs immĂ©diats des parties, en dĂ©passant l’apparence objective de la cause de l’obligation, soit en recherchant les motifs extrinsĂšques Ă  l’acte ayant animĂ© les contractant. Pour ce faire, les juges se sont peu Ă  peu intĂ©ressĂ©s aux motifs plus lointains qui ont dĂ©terminĂ© les parties Ă  contracter, soit Ă  ce que l’on appelle la cause du contrat ou cause subjectif V. en ce sens soc., 8 janv. 1964 C’est ainsi que, Ă  cĂŽtĂ© de la thĂ©orie de la cause de l’obligation, est apparue la thĂ©orie de la cause du contrat Au total, l’examen de la jurisprudence rĂ©vĂšle qu’une conception dualiste de la cause s’est progressivement installĂ©e en droit français, ce qui a conduit les juridictions Ă  lui assigner des fonctions bien distinctes S’agissant de la cause de l’obligation En ne prenant en cause que les raisons immĂ©diates qui ont conduit les parties Ă  contracter, elle permettait d’apprĂ©cier l’existence d’une contrepartie Ă  l’engagement de chaque contractant. À dĂ©faut, le contrat Ă©tait nul pour absence de cause La cause de l’obligation remplit alors une fonction de protection des intĂ©rĂȘts individuels on protĂšge les parties en vĂ©rifiant qu’elles ne se sont pas engagĂ©es sans contrepartie S’agissant de la cause du contrat En ne prenant en considĂ©ration que les motifs lointains qui ont conduit les parties Ă  contracter, elle permettait de contrĂŽler la licĂ©itĂ© de la convention prise dans son ensemble, indĂ©pendamment de l’existence d’une contrepartie Dans cette fonction, la cause Ă©tait alors mise au service, moins des intĂ©rĂȘts individuels, que de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Elle remplit alors une fonction de protection sociale c’est la sociĂ©tĂ© que l’on entend protĂ©ger en contrĂŽlant la licĂ©itĂ© de la cause De tout ce qui prĂ©cĂšde, il ressort des termes de l’article 1169 du Code civil que, en prĂ©voyant qu’ un contrat Ă  titre onĂ©reux est nul lorsque, au moment de sa formation, la contrepartie convenue au profit de celui qui s’engage est illusoire ou dĂ©risoire », cette disposition ne fait rien d’autre que reformuler l’exigence de cause, prise dans sa conception objective, Ă©noncĂ©e Ă  l’ancien article 1131 du Code civil. Ainsi, l’ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016 a-t-elle conservĂ© la fonction primaire assignĂ©e par les rĂ©dacteurs du code civil Ă  la cause le contrĂŽle de l’existence d’une contrepartie Ă  l’engagement pris par celui qui s’oblige. Berrada LinaDissertation La cause et la rĂ©forme du Droit des contrats ».AndrĂ© Rouast, professeur et grand juriste français du XXe siĂšcle affirmait que si vous avez compris la cause c’est qu’on veut s’en dĂ©barrasser ». Cette formule relĂšve bien la complexitĂ© dualiste de la notion de cause condition de validitĂ© du contrat. En effet, elle signifie d’abord la cause de l’obligation cause objective et immĂ©diate, qui est la mĂȘme pour tout contrat et qui rĂ©side dans l’objet de celui-ci soit sa contrepartie. Par ailleurs, elle se dĂ©termine Ă©galement par la cause du contrat notion subjective et concrĂšte susceptible de varier selon les contractants pour un mĂȘme type de contrat. Il s’agit d’une notion qui a subi maintes Ă©volutions historiques d’abord issue du Droit Romain, la causa » s’entendait de maniĂšre objective mais son rĂŽle n’était que secondaire Ă  cette Ă©poque. Puis vint, contrairement Ă  l’ancien Droit, le Droit formel canonique en vertu duquel la simple volontĂ© de deux partis suffisait Ă  la formation d’un contrat. Ce droit Ă©tait plus strict par la perspective chrĂ©tienne qui imposait d’abord une contrepartie aucontrat une cause objective ; Celle-ci sera au XVIIe siĂšcle le fondement de la thĂšse classiqueprĂŽnĂ©e par Jean Domat qui dĂ©termine la cause de l’obligation comme Ă©tant l’objet de l’obligation de l’autre partie. La morale chrĂ©tienne imposait Ă©galement un contrat dotĂ© d’un mobile licite une cause subjective qui sera plus tard l’objet de la thĂšse moderne exposĂ©e au XXe par Henri Capitant protĂ©geant la licĂ©itĂ© du rĂ©dacteurs du code de 1804 s’inspirent de ces cĂ©lĂšbres juristes. Ils consacrent alors la cause dans l’ancien article 1131 qui dispose que l'obligation sans cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite » n’engendre aucun effet. Aucune dĂ©finition de la cause n’est prĂ©cisĂ©e et de lĂ  en dĂ©coule une ambiguĂŻtĂ© notable. L’obscuritĂ© de ce texte est donc source de dĂ©bats et de querelles entre causaliste et anti-causalistes. Par ailleurs en matiĂšre de droit comparĂ©, la cause n’était pas connue des droits Ă©trangers. Cette notion constituait alors une perte d’attractivitĂ© du droit français. De plus, cette complexitĂ© s’accentuait sous l’influence dela doctrine solidariste qui subjectivisait la cause objective on parlait de fonction moderne de lacause. Se pose alors la question du maintien ou de la suppression de la cause au moment de la rĂ©forme de 2016. L’avant-projet Catala maintenait la cause mais la simplifiait Ă  l’inverse du projet TerrĂ© qui la supprimait. Ce dernier fut finalement le choix opĂ©rĂ© par le la rĂ©forme du 1er octobre 2016 conserve partiellement la notion. En effet la fonction premiĂšre de la cause est conservĂ©e dans le code civil. L’article 1169, par exemple, dispose qu’un contrat vaut nullitĂ© lorsque la contrepartie convenue au profit de celui qui s'engage est illusoire ou dĂ©risoire ». Un changement terminologique est notable. La cause est 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID bKeYpKSptHZfX1ecvBQSsOgyiBiIdGaLNqIzkSWVSUQoltMEBhDqbw==